«Les casquettes et les vêtements décolletés, les tenues laissant apparaitre le ventre, le dos, la poitrine et les dessous, les coiffures extravagantes ou multicolores, les grosses lunettes fumées, les barbes hirsutes, les shorts, les culottes, les pantalons de jogging et les pantalons jeans déchirés etc. sont proscrits. Tout étudiant dont la tenue vestimentaire ou corporelle sera jugée inappropriée se verra interdire l’accès à l’établissement et sera renvoyé à son domicile afin de se changer», a indiqué l’universitaire dans sa correspondance.
En clair, il appelle à un habillement décent, en mettant un accent sur le sens de la responsabilité de ses étudiants. Le canard de Georges Alain Boyomo ajoute par ailleurs qu’aux cops des niveaux 4 et 5, Bitom Oyono exige le port des costumes et des tenues traditionnelles d’apparat.
Cette mesure vient ainsi rompre avec l’image qu’on s’est faite au sein de l’opinion de l’université, comme d’un environnement où l’étudiant est libre de tout, y compris des pratiques qui contribuent à le déshumaniser. A l’Université de Yaoundé II, et dans plusieurs autres universités d’Etat d’ailleurs, des codes vestimentaires sont déjà imposés aux étudiants, lesquels finissent par s’y faire malgré des gorges chaudes.