C’est à  16h40 locales samedi 08 mai dernier que l’avion  Présidentiel de la République Démocratique du Congo s’est posé sur le tarmac de l’aéroport international  de cairo.

 

En provenance de Khartoum, le Président en Exercice de l’Union Africaine est venu poursuivre le travail  de facilitation qu’il a entamé  depuis Kinshasa afin de trouver un compromis  sur la question  du barrage  de la Renaissance dont les travaux sont arrivés  en phase finale.

 

Contrairement  à  ses habitudes, le Président  de la République  d’Égypte  Abdel  Fattah  Al SISI a fait le déplacement  de l’aéroport  du Caire pour accueillir  son hôte de marque, président de l’institution  panafricaine. Pour marquer cet instant solennel, une parade d’honneur a été  organisée au terminal présidentiel du Caire. Au salon présidentiel de cairo, les deux personnalités se sont retirés pendant une vingtaine de minutes, avant de se rendre au palais présidentiel Helliopolis lieu prévu pour les pourparlers. A l’esplanade  du palais présidentiel, les deux personnalités ont posé pour la postérité avant d’entammer les échanges  proprement dits.

Devant la presse congolaise et égyptienne,

Le Président égyptien Abdel Fattah al sisi  n’a pas caché  son admiration  et respect au leadership  panafricain du président  Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo  totalement impliqué  dans une démarche  concilliante  des parties. Dans son rôle de facilitateur , le président Félix a réaffirmé son engagement d’aboutir  à un règlement complet et définitif, pouvant ouvrir une nouvelle page de coopération entre les trois pays  voisins du bassin  du Nil.

 

Comme à  Khartoum, le Chef de l’Etat a échangé  dans un premier temps  en tête-à-tête avec  son homologue  égyptien avant d’élargir  le cercle des discussions avec les ministres des affaires étrangères  et les ministres sectoriels concernés  par  la gestion  des eaux et de l’environnement. Les discussions  du Caire n’ont pas donné  lieu à  une communication  publique  car les mêmes  échanges auront lieu avec les autorités  ethiopiennes. En attendant  une solution coulée  sous forme juridique, les interlocuteurs  du président  de l’UA s’accordent à  reconnaître que  le dialogue  direct reste le seul moyen de parvenir à une solution idoine autour de la question  du barrage  de Renaissance.

 

Depuis  la tripartite  de Kinshasa, le Président Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo n’a cessé  de rappeler que  le barrage  de la renaissance  en tant que  grand projet intégrateur  ne doit pas être source de malheur mais au contraire  il devrait servir de modèle dans le cadre de la zone de libre échange continentale Africaine voulue par les dirigeants africains. Juste après la séance de travail, le Cortège présidentiel S’est dirigé au palais Royal Qobba , l’un des palais égyptiens réservés  aux  hôtes de marque  de l’Etat égyptien.

 

Après le Caire, le Président  de l’Union Africaine  devrait  mettre le cap vers Addis-Abeba, dernière étape dans le cadre de la tournée concacree  au dossier du barrage  de la Renaissance  construit  sur  le Nil bleu, principale affluent du fleuve Nil.

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