mardi, mars 28, 2023
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Opinion : qu’attendre du dialogue national au Tchad ?

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Le Tchad a une fois de plus rendez-vous avec l’histoire à l’occasion du prochain Dialogue national inclusif et souverain qui démarre le 20 août 2022. Une rencontre qui est organisée après les attentes déçues de la Conférence nationale souveraine de 1993.

Pour l’ensemble des participants à cette vaste réflexion collective qui devra enfin poser les fondations d’un contrat social nouveau, il ne devra plus s’agir de vider les mots de leur substance comme lors des grandes assises nationales précédentes. Le peuple tchadien attend de ses représentants, qui les tiendront en haleine durant plusieurs semaines, un dialogue véritable, réellement inclusif et souverain.

Un dialogue pour tous
En effet, les chantiers sont colossaux et les espoirs sont immenses. Pour se hisser à la hauteur des enjeux qui l’interpellent, il est vital pour la classe politique de se défaire des réflexes du passé, des calculs et des appétits de pouvoir qui sont plus que jamais caducs et hors de propos au regard des défis historiques qui interpellent tous les citoyens tchadiens.

C’est dire que ce dialogue ne pourra être couronné de succès que s’il est mené comme une œuvre symphonique dans laquelle chaque Tchadien pourra trouver son compte.

Singularité historique
La singularité historique des prochaines assises tient au fait qu’il ne s’agit pas seulement d’élaborer une nouvelle loi fondamentale ou de toiletter l’arsenal juridique du pays et son corpus législatif, comme l’ont fait, en leur temps, les conférences nationales que nombre de pays africains ont connues durant le « printemps des libertés » des années 1990.

Un dialogue inclusif et souverain entre Tchadiens doit se donner également une priorité éthique et philosophique; celle-ci devra poser les fondements d’une nouvelle société tchadienne avec, à la clé, l’organisation d’élections générales crédibles et transparentes. On ne peut pas mettre du vin nouveau dans de vieilles outres, ainsi que l’enseigne, à juste titre, une sagesse biblique que l’histoire a rarement démentie.

Nouveau départ obligatoire
Un dialogue national qui se réduirait à empiler de nouveaux textes de loi ou des réformes institutionnelles, comme cela fut fait par le passé, ne répondrait pas à la nécessité d’un nouveau projet de civilisation dont le Tchad a grand besoin.

Des années de guerres fratricides, de patrimonialisation de la fortune publique et de l’appareil d’Etat, l’agonie rampante du système éducatif, la déliquescence du système de santé et l’effondrement quasi généralisé des valeurs ne peuvent être surmontés par les seules voies du juridisme dont les pouvoirs africains sont si souvent coutumiers lorsqu’ils font face à l’urgence de refonder la société et l’Etat.

Prendre en compte les aspirations des Tchadiens
L’enjeu majeur de la refondation du Tchad, dans les mois et les années à venir, sera de faire advenir une culture citoyenne et républicaine nouvelle qui rendra possible le grand bond citoyen de la culture de la médiocrité vers la culture de l’excellence.

Cette mutation historique et philosophique, vitale pour la refondation du Tchad, commence par le respect du droit sacré pour le peuple souverain de choisir librement ses représentants. C’est un truisme de dire que, depuis son accession à l’indépendance, le 11 août 1960, le peuple tchadien attend toujours le moment du grand basculement historique où il pourra se reconnaître dans ses représentants parce qu’il les aura librement choisis

Qu’il s’agisse du choix de son leader central, précisément le chef de l’Etat, ou la désignation de ses représentants aux postes électifs locaux, l’électeur citoyen est victime d’un viol constant de sa citoyenneté. Ce travestissement récurrent de la démocratie représentative a été rendu possible par le primat de la force des armes sur la démocratie.

Faire vivre la République
Dès lors que ce hiatus a été érigé en mode de conquête et de gestion du pouvoir d’Etat, il s’est ensuivi au Tchad, depuis six décennies, l’absence de reddition des comptes dans la gestion des affaires de l’Etat, le respect à géométrie variable de la norme républicaine et l’impunité des « intouchables » en raison d’une immunité accordée à un clan, à une coterie politique ou à une fraternité mafieuse.

Comment demander, dès lors, à ceux-là qui ne font carrière en politique qu’en foulant aux pieds les lois de la République, de faire vivre l’esprit républicain ?

Le premier critère qui confirmera le caractère inclusif et souverain du prochain dialogue ne sera ni sa représentativité ni ses conclusions, mais le respect de la volonté du peuple souverain à l’occasion des prochaines élections générales.

TCHAD, opération de charme de Mahamat Idriss Deby pour un dialogue véritablement inclusif

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Les Nations unies et l’Union africaine appellent à plus d’inclusivité du dialogue national qui s’est ouvert ce samedi (20.08.2022) à N’Djamena. Ce dialogue devait durer trois semaines et regroupe environ 1.400 représentants des composantes de la nation tchadienne sous la présidence de la junte militaire.

Organisé plus d’un an après le décès de l’ancien président Idriss Déby, ce dialogue est censé aboutir à l’organisation d’élections libres et transparentes afin de remettre le pouvoir aux civils.

Mais aussitôt ouverts, les travaux ont été suspendus pour reprendre ce mardi (23.08.2022), le temps de convaincre certains absents de rejoindre la table des discussions.

Pression pour plus d’inclusion
L’idée d’échanger avec les acteurs qui boycottent le dialogue est soutenue notamment par le représentant du secrétaire général des Nations unies auprès de l’Union africaine, le gabonais Parfait Onanga-Anyanga, et le président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahamat.
Ceux-ci ont exhorté les autorités de la transition à tout faire pour impliquer les acteurs qui refusent jusqu’ici de coopérer. Les deux diplomates ont également appelé les mécontents à faire un pas en avant, pour s’inscrire dans la logique d’inclusion et de réconciliation.

Parmi les absents au dialogue, il y a Abakar Tollimi, le président du Conseil national de la résistance pour la démocratie (CNRD) et membre du Conseil de concertation et de réflexion (CPCR) créé à Doha au Qatar. Selon lui, c’est la surreprésentation des participants proches de la junte militaire qui pose problème.

« Parmi les participants, il y a à peu près 1.200 et même plus qui sont des partisans du Conseil militaire de transition (CMT) ainsi que du parti MPS (ancien parti au pouvoir) et ses alliés. Alors, s’il faut venir pour applaudir, nous ne sommes pas preneurs. Moi je pense que la balle est dans leur camp. D’ailleurs nous avons dit à Doha que nous restions ouverts et disponibles au dialogue à tout moment »

Les exigences du parti « Les transformateurs »
L’opposant Succès Masra, président du parti Les Transformateurs boycotte également les travaux du dialogue national tchadien. Tout en se disant ouvert, il exige la mise sur pied d’un comité paritaire d’organisation de ce dialogue.

« Nous restons très disponibles. Ce que nous demandons c’est une parité des gens qui pourront demain avoir la possibilité d’influencer les décisions. Et ce, de manière à ce que nous ayons des vrais débats avec des délégués choisis dans les deux camps qui vont débattre de tous les problèmes politiques majeurs qui ont été des soucis dans ce pays. Ce sera le dialogue du peuple dans lequel il y aura la parité, l’égalité et la justice. Les membres du Conseil militaire de transition, s’ils ne respectent pas leurs engagements ils ne méritent aucune bienveillance », prévient le jeune politicien tchadien.

Le leader du mouvement rebelle, le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), Mahamat Ali Mahadi, dont l’insurrection en avril 2020 sur le territoire tchadien avait entraîné la mort du président Déby, a indiqué que sa participation n’était pas à l’ordre du jour. Dans un message à la DW, il indique vouloir suivre l’évolution des discussions avant de donner suite à cet appel de la communauté internationale. Idem pour la plateforme de l’opposition Wakit-Tama.

Tchad : dialogue national inclusif ou l’heure de vérité

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Le dialogue national inclusif entre l’opposition civile, militaire et la junte au pouvoir au Tchad, s’est ouvert samedi 20 août pour trois semaines, avec pour objectif de « tourner la page » de la transition et permettre d’organiser des « élections libres et démocratiques », selon le gouvernement de transition du Tchad.

A l’ouverture de cette rencontre à laquelle prenaient part 1400 délégués, notamment, de grandes figures de la rébellion tchadienne et le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat ainsi que le représentant du SG de l’Union africaine (UA), Parfait Anyanga.

Prononçant un discours à l’ouverture des travaux, le président tchadien de la transition, Mahamat Idriss Deby, a notamment demandé pardon au nom de son père, le défunt Idriss Déby Itno, mais également au nom de tous les anciens présidents du Tchad.

« Le pardon est la plus belle victoire. Il nous faut le pardon pour une victoire sur nous-mêmes », a souligné le président tchadien.« A la sortie de ce dialogue, je rêve de la renaissance d’un Tchad tourné vers l’avenir, où la justice sociale sera une véritable réalité », a-t-il ajouté.

Sur sa page officielle, l’Organisation des Nations unies (ONU) a relevé qu’« aujourd’hui est un nouveau jour pour le peuple tchadien » soutenu par la communauté internationale « depuis fort longtemps ».

L’ONU a émis le vœu que la rencontre de N’djamena « serve de retrouvaille pour passer au crible les maux dont souffre le Tchad ».

Après la cérémonie d’ouverture ce samedi, les travaux du dialogue commenceront à partir de mardi après-midi pour permettre au comité d’organisation de procéder à des ajustements organisationnels, a indiqué ce comité aux invités.

Ce dialogue, qui devait initialement se tenir en février dernier avant d’être plusieurs fois repoussé, s’ouvre moins de deux semaines après la signature, à Doha, d’un accord entre le gouvernement de transition du Tchad et une quarantaine de groupes politico-rebelles tchadiens.

Au lendemain de la mort du président Idriss Déby Itno, son fils, le jeune Général Mahamat Idriss Déby Itno, avait été proclamé président à la tête d’un Conseil militaire de transition de 15 généraux.

Il avait aussitôt promis des élections libres et démocratiques dans un délai de 18 mois, après un « dialogue national inclusif » avec l’opposition politique et les innombrables mouvements rebelles.

apports: La Russie va observer un cessez-le-feu dans 2 zones de l’Ukraine

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L’armée russe observera un cessez-le-feu dans deux régions de l’Ukraine à partir de samedi pour permettre aux civils d’évacuer, ont rapporté les médias d’État russes, mais il n’y a pas eu de confirmation immédiate de l’Ukraine. Ce serait la première percée pour permettre aux civils d’échapper à la guerre.

Le communiqué du ministère russe de la Défense a déclaré qu’il avait convenu de routes d’évacuation avec les forces ukrainiennes pour permettre aux civils de quitter le port stratégique de Marioupol dans le sud-est et la ville orientale de Volnovakha « à partir de 10 heures.m heure de Moscou ». Il n’était pas immédiatement clair, d’après la déclaration rédigée en termes vagues, combien de temps les routes resteraient ouvertes.

Des réfugiés, principalement des femmes avec enfants, attendent d’être transportés au poste frontière de Medyka, en Pologne, le samedi 5 mars 2022, après avoir fui l’Ukraine. (AP Photo/Markus Schreiber)© Fourni par Associated Press Des réfugiés, principalement des femmes avec enfants, attendent d’être transportés au poste frontière de Medyka, en Pologne, le samedi 5 mars 2022, après avoir fui l’Ukraine. (AP Photo/Markus Schreiber)

Le chef du Conseil de sécurité ukrainien, Oleksiy Danilov, avait appelé la Russie à créer des couloirs humanitaires pour permettre aux enfants, aux femmes et aux personnes âgées d’échapper aux combats, qualifiant ces couloirs de « question n° 1 ».

Alors que les forces russes frappent des endroits stratégiques, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy s’en est pris à l’OTAN pour avoir refusé d’imposer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de son pays, avertissant que « toutes les personnes qui meurent à partir de ce jour mourront aussi à cause de vous ».

L’OTAN affirme qu’une zone d’exclusion aérienne pourrait provoquer une guerre généralisée en Europe avec la Russie dotée de l’arme nucléaire. Mais alors que les États-Unis et d’autres membres de l’OTAN envoient des armes à Kiev et que plus de 1 million de réfugiés se déversent sur le continent, le conflit attire déjà des pays bien au-delà des frontières de l’Ukraine.

La Russie continue de sévir contre les reportages des médias indépendants sur la guerre, bloquant également Facebook et Twitter, et de plus en plus de médias disent qu’ils suspendent leur travail à l’intérieur du pays.

Et dans un avertissement d’une crise de la faim à venir, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies affirme que des millions de personnes en Ukraine, un important fournisseur mondial de blé, auront besoin d’une aide alimentaire « immédiatement ».

Le président ukrainien devait informer les sénateurs américains samedi lors d’une vidéoconférence alors que le Congrès examine une demande de financement d’urgence de 10 milliards de dollars pour l’aide humanitaire et les besoins en matière de sécurité.

Dans un discours amer et émouvant vendredi soir, Zelenskyy a critiqué l’OTAN sur l’absence d’une zone d’exclusion aérienne, affirmant qu’elle dénouerait complètement les mains de la Russie alors qu’elle intensifie son attaque aérienne. « L’alliance a donné le feu vert au bombardement des villes et villages ukrainiens », a-t-il déclaré, avertissant que « l’histoire de l’Europe s’en souviendra pour toujours ».

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a exclu vendredi la possibilité d’une zone d’exclusion aérienne, affirmant que les avions de l’OTAN devraient abattre des avions russes.

Dans un message vidéo séparé aux manifestants anti-guerre dans plusieurs villes européennes, Zelenskyy a continué à appeler à l’aide. « Si nous tombons, vous tomberez », a-t-il dit.

Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion publique lundi sur l’aggravation de la situation humanitaire. L’ONU estime que 12 millions de personnes en Ukraine et quatre millions fuyant vers les pays voisins dans les mois à venir auront besoin d’aide humanitaire.

Alors que la vaste colonne blindée russe menaçant la capitale ukrainienne restait bloquée à l’extérieur de Kiev, l’armée de Poutine a lancé des centaines d’attaques de missiles et d’artillerie sur des villes et d’autres sites à travers le pays.

Les forces russes n’ont pas fait de progrès significatifs vendredi dans leur offensive visant à couper l’accès de l’Ukraine à la mer Noire et à la mer d’Azov, ce qui porterait un coup sévère à son économie. Il n’y a pas eu non plus de changements dans le nord et l’est, où l’offensive russe est au point mort, rencontrant une résistance ukrainienne féroce.

Le conseiller présidentiel ukrainien Oleksiy Arestovich a déclaré que les batailles impliquant des frappes aériennes et de l’artillerie se poursuivaient au nord-ouest de Kiev, et que les villes du nord-est de Kharkiv et d’Okhtyrka avaient essuyé des tirs nourris.

Il a déclaré que les forces ukrainiennes tenaient toujours la ville de Tchernihiv, dans le nord du pays, et la ville de Mykolaïv, dans le sud du pays. L’artillerie ukrainienne a également défendu la plus grande ville portuaire d’Ukraine, Odessa, contre les tentatives répétées des navires russes, a-t-il déclaré.

Plus de 840 enfants ont été blessés dans la guerre et 28 ont été tués, selon le gouvernement ukrainien. Un total de 331 civils ont été confirmés tués, mais le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé, a déclaré le bureau des droits de l’homme de l’ONU.

La gare centrale de Kiev était toujours bondée de personnes désespérées de fuir la capitale. « Les gens veulent juste vivre », a déclaré une femme, Ksenia.

HOMMAGE NATIONAL AU CARDINAL MONSENGWO : MESSE SOLENNELLE ET UNE DÉCORATION À TITRE POSTHUME PAR LE PRÉSIDENT FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO

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C’est à  l’esplanade du Palais du Peuple, là même  où, il ya 41 ans, l’abbé  Laurent Monsengwo était ordonné Évêque par le Pape Jean- Paul II que la population congolaise  est venue  nombreuse rendre un hommage mérité  à son Cardinal.

Pour des raisons sanitaires liées  au Covid-19, 10 000 places assises ont été  aménagées à  cet espace ouvert qui pouvait contenir 10 fois plus de monde en temps ordinaire. C’est  quasi toute la sphère  politique  et religieuse du pays qui s’est mobilisée  pour  participer à  cette cérémonie d’hommage. Au premier plan à la tribune, le Président de la République Felix Antoine Tshisekedi assis aux côtés de son homologue Denis Sassou-N’guesso qui a traversé  avec  son premier ministre et près  de la moitié de son gouvernement, les présidents des deux chambres parlementaires et des nombreuses personnalités du Congo Brazzaville.

Au milieu ad’archevêques et évêques de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo ( CENCO), le Cardinal Archevêque  de Kinshasa  Fridolin Ambongo a reçu, pour concelebrer cette messe, les cardinaux John Onaiyekan, Archevêque Émérite  d’Abuja, le Cardinal Philippe  Ouedraogo, Archevêque de Ouagadougou et président  de la Conférence Épiscopale d’Afrique et de Madagascar ( SCEAM), le Cardinal Dieudonné  Nzapalainga, Archevêque de Bangui.

 

D’autres délégations religieuses venues de N’jamena, Brazzaville, Kigali, Kinkala, Owando ont assisté à  cette messe et saluer la mémoire du premier exégète africain choisi par les 9 cardinaux nommés  au sein  de la Curie Romaine par le Pape François. Dans son homélie, le Cardinal Fridolin  Ambongo  a relevé  les qualités  humaines et spirituelles du Cardinal Monsengwo. « Maintenant que cet éminent Pasteur est parti, il nous laisse un lourd héritage. Le meilleur chemin pour honorer la mémoire du Cardinal Monsengwo, c’est de continuer son combat et d’accomplir l’œuvre de Dieu pour notre humanité, dont il n’a été que l’humble serviteur », à prêché  me prélat.

Et de poursuivre, « L’œuvre de Dieu dans la situation actuelle de notre pays, c’est de voir le Congo debout, uni et prospère. C’est de voir, grâce au sens de responsabilité de chacun, les fils et les filles de ce grand pays, sans distinction de langues, de tribus, de religions, de classes sociales, se donner la main pour faire reculer les frontières de l’injustice, de l’égoïsme, de l’exploitation des pauvres et s’engager à bâtir dans la paix ce Congo de nos rêves. L’œuvre de Dieu pour la renaissance du Congo mais aussi du continent africain, c’est de voir nos dirigeants ne pas se considérer comme des propriétaires de nos pays mais comme des humbles et fidèles serviteurs pour le bonheur de leurs populations.

La meilleure façon d’honorer la mémoire de ce personnage, c’est de s’engager résolument pour que les richesses immenses dont Dieu a doté notre pays servent réellement au bien de nos populations et non à un petit groupe de privilégiés. Honorer la mémoire du Cardinal Monsengwo, c’est aussi devenir des artisans de paix, de la justice, de l’instauration de l’Etat de droit, pour que le vivre ensemble dans la paix et la réconciliation nationale soit possible au Congo » a conclu le Cardinal Ambongo.

 

À l’issue de cette messe, les présidents Denis Sassou-N’guesso et Felix Antoine Tshisekedi se sont inclinés  devant le cercueil très sobre du Cardinal exposé  au milieu  de la tribune. Aussi, le Cardinal Laurent Monsengwo  a été  décoré par le Président de la République à  titre posthume, de la médaille de Grand Coordo et admis dans l’ordre national Héros Nationaux Kabila- Lumumba, la plus haute distinction  honorifique du pays.  Plusieurs prises de paroles se sont succédé à  la tribune dont celles du Nonce Apostolique, du président  de la Cenco et celle du Président de l’assemblée nationale Mboso Kodia.

 

Tous retiennent l’image d’un Pasteur dévoué  pour son peuple et un  » Grand Esprit ».  Après cet hommage officiel, le Cardinal Laurent Monsengwo sera inhumé  ce mercredi  dans la Cathédrale Notre Dame du Congo.

Vincent Eboundane

Le président de la transition, Colonel Assimi Goita, échappe à un attentat

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Le Colonel Assimi Goita revient de loin. En pleine célébration de la fête de la Tabaski à travers le monde musulman, il a failli être tué par un individu aux motivations assez claires: donner la mort au président de la transition malienne.

Le président de la transition au Mali a failli passer de vie à trépas ce mardi 20 juillet 2021. Selon les dernières informations en provenance de Bamako, le Colonel Assimi Goita a échappé à un attentat au couteau. Qui a voulu attenter à la vie du chef de la transition malienne ? Personne ne le sait encore. Ce qui est sûr c’est que l’assaillant était en mission kamikaze.

En effet, pour s’approcher du chef de l’Etat en présence de toute la sécurité et essayer de le tuer au couteau relève de la témérité suicidaire. Sans des tendances suicidaires en effet, personne n’aurait pris un tel risque. Mais cette tentative d’assassinat vient confirmer la situation socio-politique délétère au Mali depuis la chute du président Ibrahim Boubacar Kéita.

Assimi Goita, chef des forces spéciales du Mali, avait, à la tête d’un groupe d’officiers maliens, pris le pouvoir en écourtant le mandat du président IBK. Ce dernier était en proie à une désobéissance civile inquiétante. Derrière, sa gestion de la crise au nord du Mali contre les terroristes cristallisait les récriminations de ses compatriotes. Les soldats n’ont pas de grandes difficultés pour le chasser du pouvoir.

Vincent Eboundane

République centrafricaine: Henri Marie Dondra nommé premier ministre

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Au lendemain de la démission de Firmin Ngrebada, un nouveau premier ministre a été nommé, vendredi  dernier, en Centrafrique, par un décret présidentiel lu à la radio nationale. « Monsieur Henri Marie Dondra est nommé premier ministre, chef du gouvernement » par un décret présidentiel « qui prend effet à compter de sa date de signature », c’est à dire de ce 11 juin 2021.

Haut cadre du parti présidentiel, Henri Marie Dondra était ministre des finances et du budget depuis cinq ans. Il remplace Firmin Ngrebada, lequel avait remis sa démission après passé 29 mois comme Premier ministre,  Chef du gouvernement.

Réputé proche du président Touadéra, M. Dondra est reconnu pour ses compétences en matière de finance internationale et sa connaissance des programmes d’aide du deuxième pays le moins développé au monde, selon l’Organisation des Nations unies (ONU).

VINCENT EBOUNDANE

RDC : VAGUE 3 DE LA COVID-19. DES NOUVELLES MESURES ATTENDUES DANS LES PROCHAINS JOURS

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Réunis autour du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, les membres du Secrétariat technique de lutte contre la Covid-19 ainsi que ceux de la task force présidentielle ad hoc ont fait l’état de lieu , ce jeudi dans la soirée, de l’évolution de la pandémie de Covid-19 en République Démocratique du Congo.

Sur base des données présentées par les services spécialisés, on note une nette résurgence de cette pandémie depuis le début du mois de juin, ce qui confirme que le pays subit une troisième vague de la pandémie de Covid-19. Selon les spécialistes, le nombre des cas infectés par le Covid-19 s’accroît au niveau des hôpitaux.

Ceci est dû notamment au relâchement dans le respect des mesures barrières  comme le port de masque, la distanciation sociale et le respect du couvre-feu. Le secrétariat technique de lutte contre la pandémie de Covid-19, la task force présidentielle ainsi que les autres services publics du Comité multisectoriel associés à cette rencontre ont fait un certain nombre de propositions au Chef de l’Etat qui va trancher et annoncer ses décisions dans les prochains jours. Tout sera fait dans l’objectif de préserver la population des effets néfastes de cette pandémie, a rassuré le Chef de l’Etat.

ÉRUPTION DU VOLCAN NYIRAGONGO, LE KENYA ENVOIE 11 TONNES D’ASSISTANCE HUMANITAIRE À LA POPULATION DE GOMA

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Trois (03) semaines après l’éruption du volcan Nyiragongo  et ses effets néfastes sur la ville de Goma, l’aide humanitaire  afflue en faveur des déplacés. En plus de la première assistance  humanitaire  ordonnée par le Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo à  travers le gouvernement, la contribution de la Fondation Denise Nyakeru  et d’autres Organisations humanitaires, la République  du Kenya vient d’ouvrir un pont aérien entre Nairobi  et Goma pour l’acheminement  de l’aide humanitaire.

 

Deux gros porteurs cargos ont atteri ce   mardi 8 juin à  l’aéroport international de Goma  et deux autres se sont posés ce mercredi  matin. Au total  11 tonnes de vivres et non vivres, don du Kenya  à  la RDC, sont offerts à  la population  de Goma  dont les maisons ont été calcinées  par les laves du volcan. Constituée essentiellement des produits alimentaires, des médicaments et des kits d’assistance, l’aide humanitaire du gouvernement Kenyan vient répondre tant soit peu, aux besoins de la population de la ville de Goma et du territoire de Nyiragongo démunis  de tout ou presque  après  la destruction  de leurs  maisons d’habitations. Présent  à  l’aéroport de Goma pour  la réception  de ces vivres, le Conseiller spécial  du Chef de l’Etat chargé  de la couverture maladie universelle Dr Roger Kamba  a indiqué  que ce don est le signe de l’excellence des relations entre les Présidents Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo  et leurs pays respectifs.

Dr Roger Kamba  a recommandé  au Gouverneur militaire de la province du Nord Kivu et aux partenaires à se mettre autour d’une même table pour décider de la manière dont les personnes les plus vulnérables seront servies en priorité. Dans le même  temps, un hôpital mobile  offert en don a été  réceptionné par les autorités provinciales du Nord Kivu ainsi que des tantes civiles et militaires. L’érudition volcanique  du 22 mai dernier a créé le déplacement de près  de 400 000 habitants éparpillés  dans plusieurs sites. Beaucoup sont rentrés  à Goma  mais se retrouvent sans logis.

VINCENT EBOUNDANE

IRRUPTION DU VOLCAN NYIRAGONGO LA SITUATION EST GRAVE MAIS SOUS CONTRÔLE

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Sur la base des informations   lui rapportées par la mission gouvernementale de retour de Goma, le Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo a déclaré  que la situation humanitaire à Goma est grave mais sous contrôle. Très affecté  par la crise humanitaire  née  de la catastrophe naturelle  de Goma, le Président de la République  a dit qu’il  reste déterminé à  se rendre sur place  en compagnie  de la première dame en vue de se rendre compte de visu de la coordination  des actions humanitaires et apporter un réconfort à  ses compatriotes  sinistrés dès que les aéroports de la région seront ouverts au trafic.

Le Président Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo a dénoncé  la  campagne de manipulation et le règlement de compte tendant à  faire croire que le gouvernement  ne contrôle  pas la situation. Le Président de la République  a lancé  un appel à l’aide  et à  la solidarité aux compatriotes pour venir à  la rescousse de la population  de Goma. La première  assistance  est déjà  à  Saké  notamment  l’eau  potable et le gouvernement  s’emploie à  évaluer les besoins humanitaires afin d’y apporter des réponses adaptées, a rassuré  le Président de la République

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